Un brancardage aidé à l’hôpital St-Louis

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Depuis son déploiement à l’hôpital Saint Louis AP-HP, le logiciel i-Transport (intégrateur Ad’Valorem, filiale du Groupe Luquet Duranton) a grandement simplifié la gestion des brancardages. Un accompagnement qui a conquis managers et brancardiers.

Source : sih-solution.fr – [article publié le 30 novembre 2021]
Depuis son déploiement à l’hôpital Saint Louis AP-HP, le logiciel i-Transport : logiciel de gestion des transports sanitaires. (intégrateur Ad’Valorem, filiale du Groupe Luquet Duranton) a grandement simplifié la gestion des brancardages. Un accompagnement qui a conquis managers et brancardiers.

DES INFORMATIONS AU FIL DE L’EAU

Depuis plus de deux ans, l’hôpital St-Louis dispose d’un outil dédié de gestion des transports patients pour 4 services : le brancardage central, les urgences, le bloc et la radiologie. Un outil relativement simple à utiliser, comme l’explique Serge Éberlé, cadre de santé Brancardage central. « Lorsqu’une demande arrive, une mission est créée par le logiciel. Elle est directement envoyée aux brancardiers. Lorsque ceux-ci ont pris en charge le mouvement, le transport est indiqué «en transit». »

En amont, il faut savoir que toutes les informations utiles auront été transmises aux intéressés. Grâce à l’IPP ou au nom du patient, une mission peut être ouverte par une secrétaire médicale. « Une fois le dossier ouvert, je renseigne tous les éléments utiles, détaille Sandrine Basile, secrétaire au service des maladies infectieuses. J’indique le lieu d’arrivée, le type de déplacement (en fauteuil ou en lit) et toutes les particularités nécessaires (besoin d‘oxygène, isolement, présence d’un parent…). » Pour alléger la saisie par l’agent, beaucoup d’informations sont envoyées automatiquement par iTransport (dont l’adresse de départ, l’heure du rendez-vous, nom, prénom, IPP…).

Les brancardiers passent alors à l’action. Ils savent si la mission se réalise seul ou à deux, et reçoivent toutes les informations directement sur leur smartphone. Thibault Jabveneau et Océane Vollereau, se rendent sur le lieu de prise en charge. « Une fois la mission terminée, nous indiquons sur l’application «Tâche terminée» et nous pouvons être disponibles pour un autre transport ». En temps réel, le statut de la course est indiqué sur le logiciel. Un code couleur précise si l’heure de la mission approche, si elle est réalisée dans les temps ou avec du retard, si elle est en transit ou terminée.

UNE ADHÉSION RAPIDE

En deux ans, l’outil a emporté l’adhésion des équipes, d’autant que le déploiement a été relativement fluide. En 6 mois, le logiciel était déployé sur les services cibles et interfacé avec le Système d’Information en flux HL7. Une rapidité que Ludovic Chambonnet, chef de projet d’Ad’Valorem, attribue à ses équipes. « Nous respectons le rythme des projets informatiques des établissements de santé (déploiement et interfaçage compris). De plus, nous assurons par la suite le support, la maintenance et la formation des solutions éditées et intégrées. »

Avec le recours à un tel outil, les bénéfices sont nombreux, pour les secrétaires, les brancardiers et les managers. « Il y a une forme de reconnaissance grâce à cet outil, précise Myriam Chevillard, directrice des soins. Les brancardiers sont valorisés dans leur travail. Car ils sont une part essentielle de la vie de l’établissement. Sans eux, pas d’activité au bloc ou en radiologie. Il fallait donc mettre en valeur et optimiser leur flux. Autre point positif soulevé par la responsable : le bilan réalisé en juin dernier « confirme l’équité permise grâce à i-Transport. La répartition des missions est plus juste avec le logiciel. C’est important en termes de cohésion d’équipe. »

En outre, si le personnel n’est pas géolocalisé, le système parvient cependant à optimiser les circuits. « i-Transport attribue les brancardages en fonction du lieu de validation de la dernière mission, souligne Serge Éberlé. Les brancardiers ont ainsi moins de kilomètres à parcourir. » Côté responsables également, on constate de nombreux bénéfices. En cas de dysfonctionnement, il est possible d’enregistrer une information relative à un retard de patient, une panne d’ascenseur ou au besoin d‘un second agent pour le transport. « Nous gagnons un temps considérable, souligne le cadre de santé. In fine, c’est la qualité de la prise en charge du patient en global qui est augmentée. »

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